Cette explication sonne comme une douloureuse défaite pour l’ancien président de la république. Alors que Nicolas Sarkozy affirmait que son accusation dans la nébuleuse du financement libyen pour sa campagne de 2007 était uniquement basée sur des déclarations contradictoires de Ziad Takieddine, le parquet national financier (PNF) était impatient de répondre.
Dans un communiqué publié jeudi 12 novembre, PNF rappelle que l’homme d’affaires franco-libanais (qui prend sa retraite aujourd’hui) a fait l’objet de six auditions au cours desquelles « il n’est jamais revenu sur ses premières déclarations ». De plus, les actes d’accusation dans cette affaire, y compris ceux contre Nicolas Sarkozy, sont fondés sur « des preuves sérieuses et cohérentes qui ne se limitent pas au témoignage d’une seule personne ».
«Les accusations contre Serge Touraine, après avoir interrogé M. Takieddine, sont totalement infondées», estime le PNF, alors que le camp de l’ancien président entendait recourir au volontariat. le visage de l’homme d’affaires sulfureux pour déclarer son innocence.
Dans un communiqué de presse, les républicains ont apporté jeudi un « soutien indéfectible » à Nicolas Sarkozy après « ce nouveau rebond du prétendu scandale libyen », jugeant que « les mesures prises, absolument disproportionnées dans un dossier entièrement repensé, soulignent les graves échecs ». Sur les réseaux sociaux et dans les médias, LR et les ténors de droite se sont relayés pour déchiqueter les accusations contre Nicolas Sarkozy.