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Quand la RE2020 s’applique-t-elle ?

re 2020

Dans le monde de la construction, la nouvelle réglementation environnementale 2020 va remplacer la RT 2012. Elle apporte des avantages et des objectifs. Voyons à quel moment elle doit s’appliquer et quels sont les logements concernés.

La RE2020 et ses objectifs

La RE2020 est une nouvelle réglementation appliquée dans l’univers de la construction. Régie par la loi Evolution du logement, de l’aménagement et du numérique, elle implique un long processus d’amélioration de la performance énergétique des constructions. Autrement dit, elle a pour objectif de diminuer l’impact carbone des travaux de construction.

Etant élaborée dans le but de remplacer la RT (réglementation thermique) 2012 réalisée par un bureau d’étude comme bureau-etude-thermique-bet.fr, la réglementation environnementale 2020 est censée renforcer les exigences de la RT 2012. De ce fait, quelques changements ont été entrepris. Tous les bâtiments à basse consommation (BBC) passent désormais à un bâtiment à énergie positive (BEPOS). Aussi, la consommation annuelle doit être inférieure à 12 kWh/m².

Afin de mieux lutter contre le réchauffement climatique, les objectifs de cette nouvelle réglementation environnementale se résument à la priorisation de la sobriété énergétique, à la décarbonisation de l’énergie, à la diminution de l’impact carbone des nouvelles constructions, à l’amélioration du confort des constructions en particulier pendant les saisons chaudes.

Tous les paramètres entrant en jeu dans l’émission de gaz à effet de serre dès le début de la construction sont pris en compte. Pour cela, le recours aux modes constructifs qui émettent peu de gaz à effet de serre ou qui permettent d’en stocker est vivement recommandé. Il s’agit par exemple de l’utilisation des matériaux biosourcés (construction en bois), de la consommation de sources d’énergie décarbonées (chaleur renouvelable), etc.

La réduction du fameux Bbio dans le logement neuf fait aussi partie des objectifs de la réglementation environnementale 2020. Selon les nouvelles normes, celui-ci doit être réduit à 30 % comparé à l’actuel niveau inscrit dans le cadre de la RT 2012, soit moins de 15 % en 2025 et moins de 25 % de kgCO2/m² en 2028. A ce rythme-là, le gaz non renouvelable devra disparaître progressivement dans les maisons individuelles et dans les locaux collectifs.

Qui est concerné par la RE2020 ?

La RE2020 s’applique à différents types de bâtiments résidentiels neufs qu’il s’agisse d’une maison ou d’un appartement. La réglementation environnementale 2020 concerne également les bureaux, les bâtiments d’enseignement que ce soit les primaires ou les secondaires, les bâtiments tertiaires spécifiques comme les hôtels, les établissements commerciaux, les salles de sport et bien d’autres encore. Son champ d’application est plus moins identique à celui de la RT 2012. A cela s’ajoute l’expérimentation E+C-.

L’entrée en application de la RE2020

La RE2020 prend effet dès le 1er janvier 2022. Cela va s’en dire que tous les projets de construction d’appartements ou de maisons individuelles ayant lieu après cette date sont concernés par cette nouvelle réglementation environnementale. Elle devait s’appliquer depuis le 1er Janvier 2021, puis en été 2021.

En revanche l’entrée en application de la réglementation environnementale 2020 dans le tertiaire ne prend effet qu’en Juillet 2020. Il s’agit des constructions de bureaux ou d’enseignement primaire ou secondaire.

Tous les documents et les plans nécessaires pour l’obtention d’un permis de construire doivent dorénavant respecter les normes inscrites dans le cadre de cette réglementation environnementale 2020.

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Une recette de lessive maison efficace et réalisable en seulement 15 minutes

Une lessive efficace réalisable en 15 munites

Quand on pense aux lessives maison, il nous vient vite à l’esprit des inconvénients comme le compactage, les dosages inconnus, le nombre incalculable de recettes de lessives ou encore l’efficacité relative.

Grâce aux Ateliers Tallet, ces problèmes sont maintenant de lointains souvenirs pour celles et ceux désirant fabriquer leurs lessives bio.

Les Ateliers Tallet, c’est l’entreprise à l’origine de cette mini-révolution dans l’univers du DIY : en plus de proposer une recette de lessive maison percutante, ils vous apprennent à la fabriquer de manière dématérialisée de chez vous.

Une recette puissante

La recette DIY qu’ils mettent à disposition permet de fabriquer une lessive maison totalement liquide (et sans artifice), et ce peu importe le lieu ou la température de stockage.

Mieux encore, la lessive ainsi produite est efficace sur tous types de textiles (même les plus délicats), à toutes les températures (de 20 à 95°C), et sur tous types de taches. Une prouesse !

Ceci est rendu possible par leur passif de fabricant de détergents écologiques qui leur a permis d’adapter la lessive authentique qu’ils vendaient en magasin au modèle DIY, tout en conservant les taux de principes actifs, responsables de l’efficacité.

Facile à fabriquer

La lessive maison by Les Ateliers Tallet n’est pas seulement terriblement efficace. Elle est aussi très facile à fabriquer. Selon les fondateurs, en seulement 15 minutes, on pourrait fabriquer au moins 3L de lessive DIY.

Choix restreint mais décisif de composants, facilité des liaisons chimiques, supports variés, et exposé clair sont les explications de ce temps record. Sans compter la dextérité qui devrait venir avec le temps et permettre d’améliorer encore un peu plus ce chrono.

Quand on sait que les français passent de moins en moins de temps à faire le ménage, ceci n’est pas un détail anodin ; et pourrait aider un nombre significatif de « diyeuses » qui ne s’en sortent plus.

Disponible sur Internet

Si vous souhaitez savoir où est dispensé ce cours, la réponse est : sur internet. Mais pas en visio, comme certains de leurs concurrents proposent.

Les Ateliers Tallet ont une nouvelle fois innové en proposant du e-learning : de l’apprentissage en ligne avec différents supports : vidéos (enregistrées), des podcasts (version audio seulement) et des supports écrits à consulter et/ou télécharger.

Grâce à cette méthode d’apprentissage démocratisée par des plateformes comme Udemy, vous pouvez apprendre à votre rythme, d’où vous voulez.

Il n’y a pas de rendez-vous ni de déplacement. Tout se fait sur internet, tout en ayant un support technique disponible par e-mail pour celles et ceux ayant des questions sur le cours ou le produit fini.

Décidément, avec leur atelier lessive DIY écologique, Les Ateliers Tallet ont fait un sans faute ; avec une recette efficace, un apprentissage s’adaptant à tout le monde, et une facilité de fabrication.

Si vous hésitez entre votre lessive industrielle fétiche ou une recette de lessive lambda, une nouvelle option s’offre à vous !

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AdBlue : une solution anti-pollution efficace pour les véhicules diesel

diesel adblue

En attendant le “tout électrique” ou la démocratisation des véhicules fonctionnant à l’hydrogène, le recours à l’AdBlue pour “dépolluer” les émissions des véhicules diesel est une solution qui a prouvé son efficacité.

Origines de l’AdBlue

L’AdBlue a commencé à être utilisé dès le milieu des années 2000, avec l’émergence de normes européennes anti-pollution de plus en plus restrictives. D’abord obligatoire sur les poids-lourds équipés de moteurs diesel, cette solution s’est peu à peu répandue dans le secteur automobile jusqu’au milieu des années 2010.

Fin 2015, la législation européenne a imposé aux constructeurs automobiles et utilitaires d’équiper l’ensemble de leurs véhicules diesel de moteurs moins polluants. Après avoir testé différentes solutions destinées à réduire les émissions de gaz à effet de serre, celle qui s’est avérée la plus efficace a été la technologie SCR (réduction catalytique sélective).

En effet, couplée à l’AdBlue, elle permet de réduire jusqu’à 80% les émissions nocives (NOx) issues des véhicules diesel.

Fonctionnement de la technologie SCR

Comment fonctionne la technologie SCR ? C’est très simple : lorsque le moteur d’un véhicule diesel équipé de cette technologie fonctionne, de l’AdBlue est injecté à la sortie du moteur. Arrivées dans le catalyseur SCR, les molécules d’oxyde d’azote mélangées à l’AdBlue se changent en vapeur d’eau et en azote.

Ce qui sort du pot d’échappement du véhicule est donc composé à 80% de substances totalement inoffensives pour l’homme et l’environnement.

Plus d’infos sur l’AdBlue

Faire régulièrement l’appoint d’AdBlue

Revers de la médaille, un moteur diesel équipé d’un catalyseur SCR ne peut fonctionner que s’il y a suffisamment d’AdBlue dans le réservoir dédié. Autrement dit, lorsque le réservoir d’AdBlue est vide, attendez-vous à ne plus pouvoir démarrer !

Néanmoins, inutile de paniquer : tous les véhicules fonctionnant à l’AdBlue affichent des messages d’alerte pour rappeler au conducteur qu’un plein d’AdBlue est nécessaire.

Dans la majorité des cas, une icône “AdBlue” ou “Urea” s’affichera dans un premier temps sur votre tableau de bord. Ensuite, un premier message vous avertira qu’il vous reste 2400 km à parcourir avant l’arrêt total du véhicule. Entre temps, selon la marque et le modèle de votre voiture ou utilitaire, des rappels réguliers apparaîtront sur votre tableau de bord.

Bien entendu, il est vivement recommandé de remplir votre réservoir d’AdBlue dès l’apparition des premiers avertissements. Il serait dommage d’attendre la dernière minute et de tomber bêtement en panne au milieu de nulle part…

Où trouver de l’AdBlue ?

Si le témoin AdBlue s’affiche sur votre tableau de bord, c’est le moment de faire le plein d’AdBlue ! Où faut-il aller pour se ravitailler ? Il existe plusieurs manières pour remplir rapidement votre réservoir d’AdBlue.

La première méthode (la plus simple) consiste à passer commande d’un bidon de 10 litres d’AdBlue sur internet. Bien sûr, cela sous-entend que votre réservoir d’AdBlue peut encore vous permettre de tenir quelques jours, le temps de recevoir chez vous le précieux liquide.

Deuxième possibilité : vous rendre à une station-service équipée d’une pompe AdBlue pour véhicules légers ! Si les pompes AdBlue se démocratisent peu à peu, sachez qu’il n’est pas toujours aisé d’en trouver, notamment en province.

Enfin, vous pouvez vous rendre chez votre garagiste habituel, qui pourra se charger de faire une “mise à niveau d’AdBlue” contre une somme forfaitaire. Si la date de révision de votre véhicule approche, profitez-en pour faire d’une pierre deux coups

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Ce qu’il faut savoir sur les photovoltaïques

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A l’heure où la question des ressources énergétiques prend une certaine importance, les panneaux photovoltaïques deviennent une ressource irremplaçable. Avec des avantages incroyables tant pour l’environnement que pour le portefeuille des consommateurs, elles constituent l’une des options d’énergie renouvelable les plus populaires. Vous voulez en savoir plus ? Lisez la suite !

Que sont les panneaux photovoltaïques ?

Les panneaux photovoltaïques sont des dispositifs composés de cellules qui convertissent le rayonnement solaire en énergie électrique grâce à l’effet photovoltaïque, sans utiliser de combustible. Ils sont utilisés comme générateurs de puissance dans le système. Ils peuvent produire plus d’énergie que ce dont un ménage normal a normalement besoin, et les prix des panneaux photovoltaïques ne cessent de baisser.

Si nous pouvions tous profiter de ces outils, nous n’aurions plus besoin de recourir aux combustibles fossiles, une source non renouvelable qui nuit à l’environnement. Les modules ou panneaux photovoltaïques ne doivent pas être confondus avec les panneaux solaires thermiques, qui sont esthétiquement similaires mais ne sont utilisés que pour la production d’eau chaude sanitaire et le chauffage.

Panneaux photovoltaïques : De quoi dépendent les performances des panneaux solaires ?

Lorsque vous décidez d’installer un système photovoltaïques, vous devez d’abord garder à l’esprit qu’au prix des panneaux photovoltaïques, il faut ajouter le coût de l’installation et des autres accessoires nécessaires.

À titre indicatif, on peut dire que le coût d’une installation se situe entre 5000 et 7000 €/kWh (en fonction de la taille) et que le coût de maintenance, principalement pour le nettoyage, est généralement assez faible et représente environ 1 à 1,5% du coût total de l’installation. Cependant, il n’est pas possible de fournir des prix standards car trop de variations entrent en jeu dans la détermination du coût, notamment :

  • Le type de système à installer ;
  • Le type de panneaux photovoltaïques choisis ;
  • La marque des panneaux solaires.
  • D’autre part, le rendement est principalement influencé par
  • La situation géographique du bâtiment (France du Nord, centrale ou du Sud) ;
  • L’orientation du toit et donc le degré d’exposition solaire ;
  • La taille de l’installation.
  • Panneaux photovoltaïques

La composition du panneau photovoltaïque

Cet élément est le cœur du système, la face exposée au soleil étant recouverte d’une protection en fibre de verre. Cela signifie que même la pire tempête de grêle n’endommagera en aucune façon les cellules. Les cellules forment la couche sous-jacente et sont soutenues par un élément en plastique qui confère au module sa rigidité. Un cadre en aluminium anodisé (résistant à la corrosion) entoure l’ensemble. Enfin, en dessous se trouve une boîte d’où sortent les câbles de connexion.

Le système de production d’électricité, que nous appelons communément une centrale, se compose de trois éléments de base :

  • Le panneau photovoltaïque lui-même ;
  • L’onduleur ;
  • Les batteries ;
  • Le compteur.

Comment fonctionne un panneau solaire ?

Le processus de conversion de l’énergie solaire en électricité a lieu grâce aux cellules qui, connectées en série, constituent le module. Chaque cellule est constituée de deux couches superposées de silicium, un matériau semi-conducteur. Le silicium est traité de manière à ce qu’un côté de la cellule ait une charge positive et l’autre une charge négative (ce que l’on appelle le « dopage »), créant ainsi une différence de potentiel électrique entre les deux côtés.

Pour faire simple, le rayonnement solaire fait bouger les électrons dans le matériau semi-conducteur et les fait circuler dans la cellule photovoltaïque pour produire un courant continu.

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Qu’est-ce qu’un produit pulvérulent ?

Les matières sont de différentes natures et ne peuvent pas notamment être transportées aussi facilement les unes que les autres. Par définition, un produit pulvérulent peut être assimilé à l’aspect d’une poudre. L’adjectif « pulvérulent » vient d’ailleurs tout simplement de là. Cependant, un matériau ou un produit pulvérulent est un composésolide constitué de fines particules, peu ou même pas du tout liées entre elles qui peuvent parfois avoir le comportement d’un liquide à l’instar de la farine du boulanger par exemple ainsi que le précise ce site Internet. Il s’agit de poudre ou « presque ».

Exemples de produits pulvérulents

Les matériaux composites sont très souvent à classer parmi les matières pulvérulentes. Ainsi, nombre d’objets sont conçus à partir de métaux. La farine, si elle évoque évidemment ce caractère, n’est pas ainsi la matière la plus transportée. Le charbon, mais aussi les engrais appartiennent également à cette famille de produits pulvérulents.

Il existe donc des familles de pulvérulents alimentaires et non alimentaires. Cela nécessite d’avoir des solutions de transport adaptées et bien entendu différenciées pour le bien-être et la santé des consommateurs finaux. Par ailleurs, l’industrie est de manière générale très consommatrice de ce type de matériau (ne serait-ce que pour le charbon qui est encore très utilisé en Europe).

Comment sont transportées les matières pulvérulentes ?

Que ce soit pour les engrais ou pour la farine, le transport doit se faire sur les routes par camion-citerne. Il en existe de différents types et certains camions permettent de déposer à la verticale la citerne pour créer un réel silo. Ainsi on peut voir deux types de citernes :

  • La citerne « plate » ou dite « à pis », la vidange se faisant par-dessous via des orifices coniques ;
  • La citerne appelée « basculante ». Celle-ci est soulevée vers l’arrière un peu comme dans le cas d’un camion-benne que l’on voit pour le transport des gravas.

Côté ferroviaire, le transport se fait de la même manière, en gros et en grande quantités en multipliant le plus souvent les wagons-citernes lors des déplacements.

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Retour avec Benjamin Muminovic – Réglementation de la fumigation dans l’Union européenne

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La fumigation dans l’Union européenne respecte certaines normes. Que savoir de cette réglementation ? La question sera amplement abordée par Benjamin Muminovic, un jeune entrepreneur qui dispose d’une entreprise pouvant traiter toutes vos questions sur la fumigation.

Malgré son jeune âge, il a déjà réalisé plusieurs millions d’euros de CA. Cela a été possible grâce au e-commerce, ses multiples investissements dans la bourse et surtout ses compétences dans le secteur de la fumigation dont il est aujourd’hui un spécialiste. Son idéal, si on peut le dire, se forme en quelques mots : « Devenez libre, et enfin avoir une vie libre ! ».

Abordons alors la réglementation de la fumigation dans l’UE avec ce jeune aux multiples compétences.

Alors, M. Muminovic Benjamin, quelle approche définitionnelle pouvez-vous faire tout d’abord au terme « fumigation » ?

Pour commencer, il me plait d’évoquer le rapport publié par le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation française le 16 mars 2021 sur les utilisations attribuées au bois. Quoique nombreuses, on peut retrouver le bois dans la construction des maisons en bois bien entendu, dans la menuiserie, dans l’industrie chimique et aussi dans l’industrie papetière.

Cependant, quel que soit le domaine dans lequel il est employé, le bois est exposé à l’attaque des parasites. C’est donc pour prévenir ou corriger le mal que l’une des mesures recommandées est la fumigation.

Alors, pour répondre à votre question de manière très simple, je dirai que la fumigation est une méthode de traitement de bois. Elle a pour objectif de prévenir l’introduction des organismes nuisibles dans les produits faits de bois.

Elle empêche la dissémination de nombreux parasites parmi lesquels on a les mites, les charançons, les coléoptères et bien d’autres teignes. En appliquant ce traitement chimique, ces insectes trouvent la mort.

En un mot, la Fumigation est le traitement des bois. Mais, M. Benjamin Muminovic, pourquoi parle-t-on parfois de fumigation au sein des industries européennes ?

En réalité, la plupart des industries agroalimentaires dans l’UE font aussi recours à la fumigation pour traiter leurs produits et protéger leurs marchandises des insectes et d’autres parasites.

Que ce soit durant la production elle-même, après l’emballage, durant le transport ou à destination, le traitement dans les industries est possible. Il nous suffit d’utiliser les pesticides adéquats ou les fumigants gazeux appropriés.

D’autres matériels de fumigation peuvent être aussi utilisés pour la cause. On a par exemple le dispositif de dosage, le vaporisateur de gaz, le matériel de chauffage et les instruments de mesure du taux d’humidité et de la pression réduite. Quoi qu’il en soit, chacun de ces matériels est choisi conformément aux recommandations des Organisations Nationales de Protection de Végétaux (ONPV).

Que savoir alors de la réglementation phytosanitaire dans l’Union européenne, M. Benjamin Muminovic ?

La réglementation phytosanitaire est l’ensemble des règles qui régit l’importation des produits en bois dans l’Union européenne.

Cette réglementation a établi des mesures pour déterminer les risques que pourraient causer les parasites dès l’arrivée des produits.

En effet, le règlement d’exécution (UE) 2016/2031 du Conseil du 26 octobre 2016 évoque les produits qui doivent être soumis à des contrôles avant leur importation et ceux qui n’en sont pas concernés.

Certains genres de produits végétaux et produits en bois et les matériaux d’emballage en bois sont par exemple dans le cas. Ces derniers sont de véritables nids de micro-organismes.

Donc, en plus d’exterminer ces parasites, l’objectif de cette initiative est de participer à la protection de l’environnement des pays accueillant ces produits.

Je profite pour rappeler certains pays exigeants la fumigation dans le monde. On a l’Inde, le Japon, le Liban, l’Ukraine, le Vietnam, les Philippines et le Maroc. Notre agence SINO Shipping propose en effet de meilleures offres d’assurance transport. Ces dernières couvrent les frais de transport, les effets et les éventuels dommages durant le trajet.

Quels sont alors ces produits nécessitant une fumigation dans l’UE ?

Conformément au règlement, les produits qui doivent connaître un traitement phytosanitaire avant l’importation sont ceux issus des végétaux. On a par exemple les produits d’emballage en bois ayant au moins 7 mm d’épaisseur. Il peut s’agir des palettes, des planches pour chargement, des cageots ou des bois d’arrimage.

Cependant, avant le contrôle, les autorités douanières doivent s’assurer que chacun des produits concernés n’a pas subi un traitement avec de la chaleur, de la colle ou de la pression. Après l’étape de vérification, les produits sont fumigés et soumis à un marquage suivant les exigences des Normes Internationales pour les Mesures phytosanitaires n° 15 (NIMP 15).

Et que savoir des produits non soumis à la fumigation au sein de l’UE ?

Ces derniers se d’abord distinguent par leur traitement et aussi par leur forme. Parmi ces produits quittes de parasites, nous avons les boîtes-cadeaux et les fûts de spiritueux encore appelés fûts de vin. La plupart de ces produits connaissent lors de leur fabrication, des traitements qui les protègent contre les insectes et d’autres parasites.

En dehors de ceux-là, il y a les produits ayant une épaisseur de moins de 6 mm et ceux ayant subi un traitement à la chaleur, la colle ou à la pression. On peut, entre autres citer les panneaux de particules, les granulés, les panneaux à copeaux orientés et le contreplaqué.

En cas de non-conformité des produits : que prévoit le règlement (UE) 2016/2031 que vous aviez évoqué dans l’une de vos réponses ?

Je rappelle une fois de plus que le passage des produits végétaux et des matériaux d’emballage en bois est soumis à la conformité aux normes définies par le règlement (UE) 2016/2031.

Cependant, en cas de non-conformité, il revient aux autorités de prendre des mesures appropriées. Ces dernières varient en fonction des différents cas de figure.

En effet, après vérification, l’autorité a le plein droit de retirer des lots, les produits infectés. Au cas contraire, cela pourrait infester le reste des produits et devenir un handicap à l’écosystème européen. Ces produits retirés sont alors privés d’entrée au sein de l’Union européenne.

Néanmoins, lorsque l’analyse des produits reflète un résultat douteux, l’autorité peut exiger une quarantaine, le temps d’effectuer des tests complets afin d’obtenir des résultats rassurants. À ce sujet, il faut préciser que le temps de quarantaine est défini par l’autorité elle-même selon l’ampleur de la situation.

M. Muminovic Benjamin, le règlement (UE) 2016/2031 est-il le seul qui s’applique dans le cadre de la fumigation ?

Non, la réglementation phytosanitaire ne considère pas que le règlement (UE) 2016/2031.

On distingue d’autres règlements qui s’appliquent dans le cadre de la fumigation dans l’Union européenne. Parmi les plus en vogue, il y a le règlement (UE) 2019/2072 du Conseil du 28 novembre 2018 qui vient en renfort au règlement UE 2016/2031 en établissant des mesures pour protéger les végétaux.

En dehors de ces deux règlements, on peut citer les suivants :

  • le règlement d’exécution (UE) 2018/2019 ;
  • le règlement d’exécution (UE) 2019/1715 ;
  • le règlement délégué (UE) 2019/1602 ;
  • le règlement délégué (UE) 2019/2124 ;
  • le règlement délégué (UE) 2019/2123 et ;
  • le règlement délégué (UE) 2019/2125.

Chacun d’eux entre dans la réglementation officielle de la fumigation dans l’Union européenne.

Quels sont donc les types de fumigation qu’exigent tous ces règlements ?

Les types de fumigation ont plutôt été énoncés par la NIMP 15. Il s’agit de la quinzième Norme internationale pour les Mesures phytosanitaires. Elle est adoptée par plus de 180 pays de l’UE et est instaurée par la Convention internationale pour la Protection des Végétaux.

Le premier type de fumigation a pour code de traitement MB. Il privilégie l’utilisation du bromure de méthyle comme gaz fumigant. Ce type de fumigation est déconseillé par le CIPV en raison de ses effets néfastes sur l’environnement. Par exemple, le bromure de méthyle dans l’environnement peut être à l’origine de la réduction de la couche d’ozone. C’est donc pour cette raison que l’Union européenne l’interdit, mais l’autorise seulement dans le cas d’une quarantaine d’urgence.

Le second type de fumigant quant à lui, exige un traitement à base de fluorure de sulfuryle. Sa particularité réside dans le fait qu’il s’applique uniquement aux produits en bois dont l’humidité est inférieure à 75 %. Tout comme le bromure de méthyle, le fluorure de sulfuryle a aussi des impacts négatifs lorsqu’il est émis dans l’atmosphère. Il s’agit en réalité d’un gaz capable de provoquer un réchauffement climatique notoire.

Toutefois, il existe aujourd’hui de nouvelles technologies de récupération qui permettent de réduire au maximum les émissions de gaz.

Votre mot de fin, Benjamin Muminovic ?

La question de la fumigation reste d’actualité au sein de l’Union européenne, vu que l’importation des bois est un secteur en plein essor.

Toutefois, je voudrais rappeler (je ne l’avais pas évoqué) que les matériaux soumis à la NIMP 15 doivent porter l’étiquette de la marque IPPC. Cette dernière ne doit pas être appliquée sur un seul côté de l’emballage. Elle doit être aussi visible afin de faciliter sa lecture. Cette marque joue le même rôle que le certificat phytosanitaire.

On peut donc retenir que la fumigation dans l’Union européenne suit une certaine réglementation. Cette réglementation empêche l’entrée dans l’Europe des micro-organismes nuisibles à la diversité et aussi aux cultures.

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Les sapins en vente dès aujourd’hui

Le gouvernement vient de faire passer le décret, afin de pouvoir laisser les Français acheter leur sapin pour Noël. Les fleuristes, les grossistes, les magasins de bricolage, et les grandes surfaces vont pouvoir vous proposez dès aujourd’hui des sapins à la vente.

Le Norman est reste bien évidement le préféré des Français, avec plus de 70% des ventes sur le marché !

Il faut savoir que les sapins qui sont mis à la vente ne sont pas coupés dans les forêts mais dans des fermes de sapin élevé pour cette occasion. Cependant les écologistes ne risquent pas de se satisfaire de cette manière de faire, sachant qu’aujourd’hui on propose des sapins en plastiques ré-utilisables, qui ressemble comme 2 gouttes d’eau au vrai sapin !

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